🇫🇷 Parfums français – Au cœur de notre métier, la quintessence du savoir-faire. Production réalisée à Grasse, capitale mondiale du parfum.
🇫🇷 Parfums français – Au cœur de notre métier, la quintessence du savoir-faire. Production réalisée à Grasse, capitale mondiale du parfum.
🇫🇷 Parfums français – Au cœur de notre métier, la quintessence du savoir-faire. Production réalisée à Grasse, capitale mondiale du parfum.
Jeune femme tenant un bouquet de lavande dans un champ, les yeux fermés, profitant d’une expérience olfactive apaisante.
Parfum, sens

Les origines divines du parfum et du marketing olfactif

Les origines divines du parfum et du marketing olfactif 08:10:02 octobre 10, 2024 in Parfum,sens Est-ce un anachronisme que prétendre que le parfum favorisait déjà les échanges chez nos ancêtres? Non, absolument pas. Et comme souvent à ces époques, cela avait trait à la religion. Le marketing olfactif, discipline divine ? Notre découverte du parfum commence. C’est une expression utilisée de nos jours : le marketing olfactif. Ce terme récent désigne le fait de favoriser l’achat ou en tout cas une action précise grâce à une fragrance flottant dans le local où les prospects se trouvent. En l’occurrence, provoquer un bien-être propice à l’achat. Egyptiens, Grecs, Romains : ces illustres et antiques peuples utilisaient des parfums. Surtout dans le cadre de leurs cultes. On peut aussi observer que même de nos jours, plusieurs religions, même monothéistes, l’utilisent. Qui n’a jamais senti une odeur d’encens dans une église ? Le parfum de la fumée, premier vecteur de marketing olfactif ? De fait, la découverte du parfum, « per fume » en latin, est contemporaine de la découverte du feu. Pour le conserver, il fallait évidemment le nourrir. Et dès la Préhistoire, les peuplades ont découvert que certaines espèces de bois diffusaient des effluves particulières. Le parfum et son dérivé marketing olfactif sont donc aussi anciens que l’espèce humaine. Ou presque. Il est vrai que l’odeur de feu, simplement de feu, est assez tenace et peu séduisante. Mais si la sève du bois utilisé présente une essence particulière, cela peut tout changer. Cela dit, après cette découverte peu ou prou accidentelle, c’est aux civilisations sumérienne (venue de Mésopotamie) puis égyptienne qu’on doit cet essor du parfum. N’a-t-on pas retrouvé des essences et huiles odorantes dans les sarcophages et autres nécropoles somptueuses ? Les temples égyptiens étaient truffés de parfums réalisés grâce à des huiles végétales ou des graisses animales mélangées à des fleurs la plupart du temps. Les fumées – donc fumets ici – étaient réputées purificatrices. Le parfum permet la communication avec le divin. Dans d’autres domaines, certaines fragrances ont été employées dans des buts thérapeutiques. Pour soigner des maux de têtes par exemple. Enfin, la séduction s’affirme également. Comme souvent, seules les couches supérieures de la société en profitent. Les voyageurs apportent des effluves À l’instar de nombre d’innovations et de découvertes, le parfum, corporel et « d’ambiance », fait son apparition dans le monde grec après l’Egypte, rapporté par des marins marchands de Phénicie. Et comme en Egypte, ils servent énormément dans les rites religieux. Mais également dans le cadre de l’hygiène corporelle et des vêtements. Le parfum devient symbole d’hygiène et de soin de soi. Et par conséquent de richesse, pour les femmes comme pour les hommes. Le grand changement par rapport à l’Egypte réside dans les plantes utilisées pour ces parfums. Car si au début, les senteurs sont celles puisées dans des produits locaux, la Grèce, véritable carrefour géographique et commercial, enrichit le choix. Le miel, la myrrhe, le safran, la marjolaine ou la térébenthine se retrouvent suppléés par l’encens, la muscade, le musc et autres variétés ramenés par les conquêtes d’Alexandre le Grand aux confins de l’Inde. Et puis, grâce à la macération, les Grecs inventent les parfums liquides. Côté Romains, l’usage du parfum explose littéralement, avec même tout un quartier de la ville éternelle réservée aux professionnels. On parfume jusqu’aux animaux dans les très riches familles. Et pour le marketing olfactif, les diffuseurs s’avèrent être des colombes dont on imprègne les plumes. Rome ne fait jamais dans la demi-mesure. Tags : Parfum, sens Partager cet article :

Fauteuil design et table basse dans un espace aux tons modernes et éclairage coloré
Parfum, sens

Quand la science et l’affectif s’associent : le succès du parfum

Quand la science et l’affectif s’associent : le succès du parfum 07:10:34 octobre 8, 2024 in Parfum,sens Notre cerveau est notre super ordinateur. Il commande tout notre corps, son fonctionnement, ses mouvements, ses sensations également. La plupart du temps, nous n’en avons même pas conscience. Alors, comment le cerveau perçoit et interprète les odeurs et parfums ? Voici comment fonctionne cette chimie divine, troisième épisode de notre série sur les origines du parfum. Le nez et le cerveau. Est-ce que ces deux organes sont les seuls à réagir lorsqu’un parfum ou une odeur plane dans l’air ? En fait, ils se trouvent aux extrémités de la réaction mais évidemment non, d’autres éléments de nos corps se mobilisent pour que finalement, le parfum de cette rose ou de cette feuille de basilic nous parvienne idéalement. Au point de les reconnaître et même de provoquer une émotion. Tout d’abord, le parfum, comme les odeurs, tout ceci n’est que du vent… habité par des molécules odorantes venues de toutes sortes de matériaux, souvent des plantes. Ces molécules doivent évidemment présenter une nature légère et volatile (pour planer dans l’air) Le cerveau, terre promise D’abord, un parcours du combattant s’annonce pour ces molécules qui ne deviennent une odeur que si les neurones de la muqueuse olfactive les repèrent. Cette muqueuse occupe une surface plutôt réduite chez l’homme : 5cm2*. À titre d’exemple, celle de nos amis canidés peut afficher jusqu’à 200cm2*. Vous avez bien lu. Ces chiffres remettent certaines choses à leur place sur la sensibilité de nos fidèles compagnons, n’est-ce pas ? Situé tout en haut de la cavité nasale, juste entre nos yeux, il faut savoir que cet élément s’avère le seul tissu nerveux de notre corps en contact avec l’extérieur. On ne le dira jamais assez : le corps humain est une fabuleuse machine. Aussi, cette muqueuse bénéficie d’une protection toute particulière : elle se renouvelle en continu. Toute la vie, même à l’âge adulte où si peu de choses peuvent se renouveler. On appelle cela la neurogenèse. Quand des molécules odorantes se présentent, des récepteurs olfactifs sont activés sur les neurones. Ces derniers génèrent des influx nerveux qui parcourent l’axone, la liaison nerveuse, jusqu’au bulbe olfactif, dans le cerveau. La plasticité du cerveau Sur le plancher cérébral, on retrouve donc le bulbe olfactif. À la base, juste au-dessus de la muqueuse du même nom. Le chemin entre les deux s’avère assez court. D’ailleurs, les deux partagent cette propriété étonnante : leurs neurones se renouvellent. Alors qu’on a si longtemps cru que l’humain avait un stock qui diminuait avec l’âge. Ce phénomène témoigne de la plasticité du cerveau et de ses capacités toujours en exploration actuellement. Avec l’expérience et l’apprentissage, chez les humains comme chez les animaux, ces neurones deviennent plus nombreux. Mais revenons au parfum. Toute cette zone du cerveau se montre très active et communique avec d’autres. Nous n’allons pas trop entrer dans les détails mais retenir l’essentiel : l’olfactif communique directement avec les émotions et la mémoire. Ce n’est donc pas qu’une vue de l’esprit ou une croyance populaire quand on évoque « les odeurs de l’enfance » par exemple. Loin de là. La science l’a prouvé. N’est-ce pas fascinant ? Quel pouvoir extraordinaire quand on sait qu’une « simple » odeur peut provoquer la faim, le plaisir, la nostalgie, la joie ? Et comme souvent, les anciens l’avaient compris, avec les parfums de cérémonies religieuses, de séduction aussi.Sur le plancher cérébral, on retrouve donc le bulbe olfactif. À la base, juste au-dessus de la muqueuse du même nom. Le chemin entre les deux s’avère assez court. D’ailleurs, les deux partagent cette propriété étonnante : leurs neurones se renouvellent. Alors qu’on a si longtemps cru que l’humain avait un stock qui diminuait avec l’âge. Ce phénomène témoigne de la plasticité du cerveau et de ses capacités toujours en exploration actuellement. Avec l’expérience et l’apprentissage, chez les humains comme chez les animaux, ces neurones deviennent plus nombreux. Mais revenons au parfum. Toute cette zone du cerveau se montre très active et communique avec d’autres. Nous n’allons pas trop entrer dans les détails mais retenir l’essentiel : l’olfactif communique directement avec les émotions et la mémoire. Ce n’est donc pas qu’une vue de l’esprit ou une croyance populaire quand on évoque « les odeurs de l’enfance » par exemple. Loin de là. La science l’a prouvé. N’est-ce pas fascinant ? Quel pouvoir extraordinaire quand on sait qu’une « simple » odeur peut provoquer la faim, le plaisir, la nostalgie, la joie ? Et comme souvent, les anciens l’avaient compris, avec les parfums de cérémonies religieuses, de séduction aussi. Ne dit-on pas également que certains parfums envoûtent, notamment grâce à ces notes distillées une à une à nos muqueuses olfactives friandes de sensations nouvelles ? Tags : Parfum, sens Partager cet article :